lundi 21 mai 2007

Opinion poll: A majority of Israeli Jews are in favour of the Apartheid

According to a survey conducted for the Center for the Campaign Against Racism and published on March 20th, 2007:
Culture: 37 % of the Israeli Jews polled think that the Arabic culture is inferior to the Jewish one. Arabophobia: Each time overhearing someone speaking Arabic, 50 % of Israeli Jews feel fear and 31 % feel hatred. Security: 56 % of the Israeli Jews think that Israeli Arabs pose a security problem to the State of Israel. Segregation: 55 % of the Israeli Jews wish that the Jews and Arabs are kept apart in the places of leisure. Citizenship: 40 % of the Israeli Jews think that Israeli Arabs should be deprived of their right to vote.

texte entier:paru dans HAARETZ
http://www.haaretz.com/hasen/spages/842752.html

autre synthèse:
http://www.voltairenet.org/article146943.html

Anna ARENDT. Du Totalitarisme.

"Jusqu'à présent, la croyance totalitaire que tout est possible semble
n'avoir prouvé qu'une seule chose à savoir que tout peut etre détruit".

Les Origines du Totalitarisme, Anna Arendt.

dimanche 20 mai 2007

Stendhal. De la liberté.

"Les peuples n'ont jamais que le degré de liberté que leur audace conquiert sur la peur. »

Voltaire. Des semences d'une Révolution.

"Tout ce que je vois jette les semences d'une révolution qui arrivera immanquablement et dont je n'aurai pas le plaisir d'être témoin.
Les français arrivent tard à tout mais enfin ils arrivent.
La lumière s'est tellement répandue de proche en proche qu'on eclatera à la première occasion et alors ce sera un beau tapage!
Les jeues gens sont bien heureux, ils verront de belles choses."


Lettre de Voltaire au Marquis de Chauvelin du 2 avril 1764.

Cecilia Subliminale!

Dans un monde où rien n'est "off" quel message intéressant que nous laisse Cécilia!
"Français sachez que je n'ai pas voté pour mon mari!"

http://rue89.com/2007/05/13/cecilia_sarkozy_na_pas_vote_un_scoop_censure_du_jdd

Peut être le comportement violent de son mari y serait pour quelque chose à y lire les "rumeurs" paru dans des journaux etranger n'appartenant pas au groupe Lagardaire.

http://fr.answers.yahoo.com/question/index;_ylt=AkFym418OdCuFyIgle9QQKlhAgx.?qid=20070428195330AAbwQVi

http://news.independent.co.uk/europe/article2483842.ece

Demandez aux journalistes du JDD ou de M Genestar de Paris Match comment ce genre d'infos peuvent terminer dans ce groupe:
http://rue89.com/2007/05/20/les_journalistes_du_jdd_sndignent_dans_leur_propre_journal
http://www.liberation.fr/actualite/medias/217664.FR.php
http://www.liberation.fr/actualite/medias/189354.FR.php

mardi 15 mai 2007

AL-NAKBA, la Catastrophe!

Pensée isolée en ce jour de commémoration de l'exil des Palestiniens qui ne finit pas. Ou moins politiquement correct, le début de la purification ethnique de la Palestine afin de créer un Etat pour un seul peuple, l'Etat Juif).

Article d'Ilan Pappé, historien Israélien.
http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=3950
A la fin de 1947, la Palestine compte près de 2 millions d’habitants : un tiers de Juifs, deux tiers d’Arabes. La résolution 181 des Nations unies décide sa partition en deux Etats : l’un doit être presque exclusivement peuplé d’Arabes ; dans l’autre, les Juifs seraient légèrement majoritaires.
Un an plus tard, c’est un Etat à très forte majorité juive, Israël, qui occupe 78 % de la Palestine. Plus de 500 villages ont été rasés, de nombreuses villes ont presque entièrement perdu leur population arabe. Et 800 000 Arabes palestiniens originaires des territoires qui font désormais partie d’Israël peuplent des camps de réfugiés hors de ses frontières.
etc...

autre article d'un correspondant de THE INDEPENDANT.
http://www.counterpunch.org/nakhleh03212008.html

lundi 14 mai 2007

Décolonisation. On nous aurait menti?

Sur le site RFI ce jour, thèse d'Alexandre Gerbi, troublante sulfureuse controversée mais néanmoins passionnante:

"la France s'est débarassé de son Empire pour préserver son identité blanche et chrétienne"
Propos du Général de Gaulle, confirmé nottament par Alain Peyrefitte.

Un brûlot est récemment sorti aux éditions l’harmattan, Histoire Occultée de la Décolonisation Franco-Africaine. L’auteur, Alexandre Gerbi y expose une thèse peu en vogue : La France a lâché les colonies non pour des raisons morales mais économico-racistes. Enamouré de Bakchich et de son ton mordant, l’ami Gerbi nous a fait parvenir une petite missive expliquant son point de vue, que nous reproduisons ci-dessous. Le débat est ouvert.


Cet essai remonte aux origines historiques de la décolonisation. Il montre comment une certaine France préféra abandonner l'Afrique, plutôt que d'intégrer ses habitants dans la République. Par une posture originale dont les termes sont directs et sans fard, l'auteur relève les incohérences, les manipulations, les duperies, en confrontant les aspirations profondes des peuples aux calculs et esquives des hommes politiques de l'époque, noirs ou blancs. Voici des clefs pour mieux comprendre cette page capitale de notre histoire, dans sa complexité inavouée.

lien audio:
http://www.rfi.fr/francais/actu/articles/089/article_51734.asp

pour aller plus loin, lire une lettre ouverte de l'auteur, sur le site Bakchich.fr
http://www.bakchich.info/article543.html

A la différence de l'Empire Romain qui avait dans son Sénat jusqu'à 20% de sénateurs Berbères... (à lire dans GEO spécial Maghreb de ce mois-ci!).
Notre Société opère un repli identitaire qui préfigure un apauvrissement culturel et économique.
Quand je parle de regression civilsationnelle de notre vieil Occident...


Sarkozy, la Bulgarie et les femmes battues.

Paru la semaine dernière dans le journal "LeTemps", grand quotidien Suisse, dans la rubrique courrier des lecteurs.
Sarkozy et la Bulgarie
Hélène R-F, GenèveVendredi 11 mai 2007.
Dans son article, intitulé «Les somptueuses vacances de Nicolas Sarkozy» (LT du 9 mai), vous citez une source proche du futur président de tous les Français pour expliquer le choix que celui-ci a fait de Malte pour son séjour. L'une des raisons serait la volonté d'échapper aux paparazzi, l'autre de réparer une gaffe commise au sujet de cette île, membre de l'UE, mais qu'il a omis de citer parmi les pays inclus dans son projet d'Union méditerranéenne. On regrettera alors pour la Bulgarie que ses côtes ne bordent que la mer Noire, car elle aurait sans aucun doute apprécié une escale de Monsieur Sarkozy, juste le temps de lui rappeler que les infirmières dont il s'est promis de défendre la cause sont ses ressortissantes et non celle de la Libye, comme il l'a dit le soir de son élection sur le podium de la place de la Concorde, entouré de proches et d'artistes.(...)
http://www.letemps.ch/template/transmettre.asp?page=21&contenuPage=&article=206972&quickbar=

Ajoutons que le futur Président leur avait même proposé l'asile politique! Comme à toutes les femmes battues du monde!

Alors, avis aux demoiselles d'Asie, d'Afrique et d'Amérique un petit bleu et c'est le visa assuré!

N'en deplaise au soldat de Tsahal (Arno K.) recruté par M Sarkozy qui tria les sans-papiers (comme firent ceux que sont père poursuivit en justice) ou fit semblant de le faire... Peu importe cela rassura l'électeur effrayé de droite.

Qu'aurait on dit si Mme Royale avait cumulé ces "bourdes" diplomatiques....

RESISTANCE CITOYENNE. Où Bayrou cite Aragon.

Le sens du mot résistance ici n'est pas utilisé pour opposer les Hommes dans leurs différences sociales ou politiques. Bien au contraire. Il le fut pour montrer l'exemple d'une force qui rassemble les Français et particulièrement ces trois résistants, cités dans le poème de Louis Aragon, par leurs actions héroïques pour leur pays.
L'unité dans l'altérité. Le don de soi pour les Autres, tous les Autres...

C'est à l'inverse même des valeurs de M. Sarkozy dans ses récupérations mémorielles sélectives (voir article plus bas).

Cependant, dans ce Président qui dit tout et son contraire, il se peut que dans son fort intérieur il ait bien entendu le discours de M Bayrou, à l'écoute des rumeurs de la formation de son gouvernement d'ouverture....Qui vivra verra!


..."C'est ainsi que, pour comprendre, pour reconstruire, il faut réunir. C'est exactement aujourd'hui, comme c'était dans la Résistance. Je n'emploie pas ce mot par hasard. Je pense que le pays est en danger d'épuisement, de révolte, de fracture. Dans la Résistance, je le dis aux sectaires des deux bords qui refusent que l'on puisse tendre la main par-dessus les frontières et qui nous expliquent que cette France là et l'autre France sont inconciliables, on ne refuse pas les mains qui se tendent. Dans la Résistance, si l'on se met à refuser celui qui ne pense pas exactement comme vous, alors, ce n'est plus du sectarisme, c'est de la trahison de l'intérêt national. Le pays est si menacé, si fragile, que je suis du côté de Louis Aragon dans "La Rose et le Réséda" :

"Celui qui croyait au ciel,
Celui qui n'y croyait pas,
Tous deux adoraient la belle prisonnière des soldats,
C'est la France.
Celui qui croyait au ciel,
Celui qui n'y croyait pas,
Tous les deux adoraient la belle prisonnière des soldats.
Lequel montait à l'échelle et lequel guettait en bas ?
Celui qui croyait au ciel ?
Celui qui n'y croyait pas ?
Qu'importe comment s'appelle cette clarté sur leur pas,
Que l'un fut de la chapelle et l'autre s'y déroba,
celui qui croyait au ciel, celui qui n'y croyait pas.
Tous les deux étaient fidèles des lèvres, du coeur, des bras,
Et tous deux disaient :
Qu'elle vive et qui vivra verra ! "...

Vous savez à qui ce poème est dédié ?
Écoutez bien, il est dédié à quatre jeunes hommes qui sont morts
fusillés.
Ce poème est dédié à Gabriel Péri, député communiste, fusillé en 1941.
Il est dédié à Honoré d'Etienne d'Orves, Action française, nationaliste, fusillé.
Il est dédié à Guy Moquet, jeune lycéen de dix-sept ans, communiste, fusillé.
Et, enfin, il est dédié à notre camarade Gilbert Dru, philosophe, étudiant
philosophe de vingt-quatre ans, chrétien, fusillé le 27 juillet 1944, place Bellecourt, à Lyon."...
http://www.bayrou.fr/evenements/download/bayrou-paris-180407.pdf

"Ne te demandes pas ce que l'Etat peut faire..."

A toi apeuré à la vue les "hordes de jeunes basanés" tous les soirs dans les JT:
"Ne te demandes pas ce que l'Etat peut faire pour eux, mais demandes toi ce que tu peux faire pour ces jeunes en difficultés".
;)
vas sur le site de la Fondation d'AUTEUIL:
"S'integrer à la Société, ce n'est pas seulement une question de couleur"
http://www.fondation-auteuil.org/auteuil/

Dans une lettre ouverte, la Fondation d'Auteuil interpelait les candidats à la présidentielle sur la question cruciale de la jeunesse en difficulté !Prenez connaissance, vous aussi, de cette lettre ouverte.
http://lettreouverte.fondation-auteuil.org/

Depuis 141 ans, la Fondation d'Auteuil accueille, éduque, forme et insère des jeunes en difficulté, pour qu'ils deviennent des hommes et des femmes debout. Cette expérience nous autorise à interpeller les candidats à la présidentielle :
Quels engagements prennent-ils pour traiter la crise du lien familial et social ?
Que proposent-ils pour que ces jeunes « malmenés par la vie » soient pris en compte et non plus assimilés à des délinquants ?
Si pour vous aussi, « s'intégrer à la société ce n'est pas seulement une question de couleur », merci de signer cette lettre ouverte et diffusez la au plus grand nombre !

Dimanche 13 mai : Non, M. Sarkozy, les combattants des Glières ne sont pas récupérables !

Premier article de ce blog!
Cet appel de Résistants contre la récupération politique d'un grand symbole de l'Histoire de France par M. Sarkozy, que je relaie, donnera le ton de ce blog.
Vigilance citoyenne, résistance intellectuelle aux pensées uniques, respect des valeurs de notre Histoire, integrité, mais aussi alterité et unité.

Non M. Sarkozy n'a pas le monopole du patriotisme.
Cet évenment rappelle ses prédécesseurs "illustres" qui ont utilisé Jeanne d'Arc, Vercingetorix. Rassembler le peuple contre un danger extérieur ou intérieur (hier, Allemands, Juifs, immigrés et aujourd'hui chômeurs, assistés sociaux, et toujours immigrés!).
Afin de réveiller la fibre patriotique (nationaliste?).
D'un point de vue électoral, séduire la droite de la droite et utiliser le mot résistance pour "liquider" l'esprit de Mai 68.Mais pas l'esprit de Jaures ni Blum... Le jour de son élection il utilise le mot Nation, la veille aux Glières c'etait le mot Patrie. Deux concepts différents...


On est dans le tout et son contraire entre reccupération mémorielle et lutte contre la repentance (le premier déplacement de sa campagne présidentielle fut Yad Vashem, le mémorial de la Shoah, mais ses amis "philosphes" refusent de demander pardon pour le massacre de Sétif en Algérie).
Il inaugure une stèle pour les victimes de l'esclavage avec Chirac alors que la veille il ne voulait assister aux festivités du 8 Mai avec lui pour ne pas montrer une image confuse de 2 présidents réunis. Mais les mois précedants, lui et ses amis fustigaient le CRAN qui invitait les Français à un travail de mémoire sur l'Hisoire de la traite des Noirs.
Le tout et son contraire...


Haute-Savoie, le 5 mai 2007.
Des citoyens haut-savoyards soutenus par trois figures de la résistance en Haute-Savoie :
Walter Bassan déporté, résistant, rescapé de Dachau, Robert Lacroix, résistant, Constant Paisant résistant, ancien des Glières, lancent un appel à un rassemblement sur le plateau des Glières dimanche 13 mai 2007 à midi pour dire :
"Non, M. Sarkozy, les combattants des Glières ne sont pas récupérables !"
M. Sarkozy vient de réaliser une opération médiatique sur le lieu des combats de 1944, aux Glières.
Tantôt marchant absolument seul vers le monument, tantôt serré par des parlementaires de son parti et entouré de micros et caméras, il est certain que M. Sarkozy disposait d’un bon metteur en scène ce vendredi 4 mai 2007.

M. Sarkozy ne sert pas la mémoire des Glières et de la Résistance. M. Sarkozy se sert des Glières.
Nul ne lui contesterait le droit de rendre un hommage personnel et discret aux hommes tombés ici. Nul ne lui contesterait le droit de rendre un hommage public dans une fonction officielle.
Nous lui contestons le droit de récupérer un symbole historique au service de son ambition personnelle, dans une mise en scène détestable à quelques heures du scrutin. La mémoire des combattants des Glières appartient au peuple français.
Les avancées politiques issues de ces sacrifices et des combats de toutes les Forces Françaises de l’Intérieur doivent être défendues. Le programme du
Conseil National de la Résistance, unifiant les composantes combattantes a permis des avancées sociales extraordinaires à la Libération. Nous, nous y souscrivons toujours.
Nous appelons à un rassemblement digne sur le plateau des Glières, autour d’un repas tiré du sac et fraternellement partagé, dimanche 13 mai 2007 vers midi : citoyennes et citoyens sont conviés à montrer que ce sont des gens du peuple, d’origines très diverses, qui se sont dressés ici contre l’oppression. Non, aucun politique en campagne, de quelque bord qu’il soit, n’aurait dû venir entacher l’esprit du plateau.
« Le mot "Non", fermement opposé à la force, possède une puissance mystérieuse qui vient du fond des siècles. »Extrait du discours prononcé par André Malraux, le 2 septembre 1973, à l’occasion de l’inauguration du Monument de la Résistance érigé par le sculpteur Gilioli sur le Plateau des Glières.
Important :
Au nom de la dignité et du respect pour les martyrs et les rescapés des Glières, au nom des trois résistants qui soutiennent l’appel, et au nom de cette initiative citoyenne et non-partisanne, il est demandé instamment aux participants de n’arborer aucune banderole ou bannière.
De plus il n’y aura pas de prises de parole politiques : la parole sera simplement rendue aux résistants oubliés par le candidat Sarkozy, tout à sa précipitation de se montrer face aux caméras devant ce symbole qui, décidément non, ne lui appartient pas, qui n’appartient à personne, ou plutôt à tout le monde !
Montrons la force de notre NON par notre silence recueilli dans la quiétude de cet alpage, par notre attitude forçons le respect.
Ce lieu est donc un symbole...
(...)Dans l’histoire de la Résistance, le maquis des Glières représente le premier groupement réunissant des mouvements de différentes sensibilités, Armée secrète et FTP. L’unité de la Résistance s’y est caractérisée. C’est également un symbole d’une lutte antifasciste de dimension internationale. Après la dispersion du maquis, la Résistance s’est reconstituée. La Haute-Savoie sera le premier département de la métropole à être libéré, le 19 août 1944, par les seules forces de la Résistance.
Les Glières ont donc une signification nationale. (...)



Le plateau des Glières en mars 1944.
La Battaile des Glières, Alain Cerri.
http://www.legrandsoir.info/article.php3?id_article=5029