mardi 4 mars 2008

Histoire de Mémoires...

Enseigner à nos enfants les fautes de nos Pères, toutes les fautes, Monsieur Sarkozy.
En prime, un petit quizz en cliquant sur le titre du "post" afin de tester vos connaissances relatives à la Nakba.
ci joint, le site des réfugiés palestiniens pour leur droit au retour:
Al-Awda, The Palestine Right to Return Coalition
http://www.al-awda.org/facts.html

Ci dessous, ce texte a été publié en 1988 dans la « Revue d´Etudes Palestinienne » en hommage à Khalil Al-Wazir, alias Abou Jihad, l´un des fondateurs avec Yasser Arafat du Fatah, et qui venait d´être assassiné en avril 1988 par un commando israélien devant sa famille en Tunisie. Ce témoignage d´Abou Jihad fut publié sous le titre « Hommage à Abou Jihad ».
Ce témoignage est extrait de l’ouvrage d’Aran Hart, « Arafat, Terrorist or Peacemaker ? » Londres, 1984, p. 91 et s.
* * * *
« Je ne peux oublier... »

« Je me souviens comme si c’était hier du jour où les forces sionistes ont attaqué Jaffa. Les Arabes de cette ville envoyèrent quelques voitures et des camions chez nous à Ramleh. "De l’aide pour Jaffa !, De l’aide pour Jaffa !", criaient-ils. Je vois encore les hommes et les femmes de Ramleh montant dans les voitures et les camions. L’un d’eux avait un très vieux revolver, quelques couteaux et des gourdins. Nous nous portions ainsi secours les uns aux autres. Nous savions que les juifs attaqueraient Ramleh et Lodd s’ils arrivaient à prendre Jaffa. C’est exactement ce qui arriva. Une nuit ils encerclèrent Ramleh et Lodd et ils y parvinrent aisément parce que les soldats jordaniens s’étaient retirés sans combattre. Nous étions encerclés et seuls.

Nos gens ne pouvaient se battre - avec quoi l’auraient-ils fait, nous n’avions pas d’armes. Le maire et une délégation municipale se rendirent auprès des commandants juifs. Le maire leur dit : "D’accord, vous pouvez entrer dans la ville, mais vous ne devez ni faire du mal aux gens ni prendre des prisonniers ; et vous devez permettre aux gens de rester dans leurs maisons et d’y vivre normalement". Les juifs lui répondirent "non". Ils voulaient que nous quittions nos maisons, que nous abandonnions notre ville.

Après notre décision de ne pas bouger, Ramleh et Lodd furent soumis au tir de l’artillerie. Je ne peux oublier ce qui alors se passa. Le toit de notre maison fut touché. Nous étions au rez-de-chaussée. Puis un autre obus tomba dans la rue, et notre porte vola en éclats. Les obus tombaient partout sur la ville, et le maire demanda à la population d’aller se mettre à l’abri dans les mosquées et les églises. Nous vivions dans la partie chrétienne de Ramleh et nous nous hâtâmes vers l’église des catholiques. C’est à ce moment que certains de nos voisins furent tués par les obus.(...)
Lire la suite sur:
http://www.legrandsoir.info/spip.php?article6114

Pas de « solution juste » sans le droit au retour des réfugiés palestiniens:
http://www.legrandsoir.info/spip.php?article6072
« La force d’Israël, le soutien des USA, la faiblesse des Palestiniens et la complicité arabe, tels sont les ingrédients d’une solution imposée du « problème des réfugiés », basée non sur leurs droits mais sur leur disparition…l’élimination des réfugiés palestiniens est indispensable pour qu’un nouveau Moyen Orient pacifié prenne sa place dans l’économie mondialisée. »
lire le texte complet:
Dis/Solving the "Refugee Problem » Rosemary Sayigh
http://www.merip.org/mer/mer207/dissolv.html
http://www.merip.org/index.html

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