lundi 24 mars 2008

Euthanasie!

L'office du médecin n'est pas seulement de rétablir la santé, mais aussi d'adoucir les douleurs et souffrances attachées aux maladies ; et cela non pas seulement en tant que cet adoucissement de la douleur, considérée comme un symptôme périlleux, contribue et conduit à la convalescence, mais encore afin de procurer au malade, lorsqu'il n'y a plus d'espérance, une mort douce et paisible ; car ce n'est pas la moindre partie du bonheur que cette euthanasie(...)
Francis Bacon (1561-1626)
, philosophe anglais.

Que penser alors des amalgames euthanasie-eugénisme-nazisme...surtout lorsque l'on est extérieur aux souffrances?
Il faut revoir le film "Les Invasions Barbares", eclairant, touchant, plein d'espoir et sans jugement de valeur.
www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=52584.html






2 commentaires:

  1. Coucou Flo ! c est Faten. le lien ne marche plus, t en auras un autre?

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  2. Comment comprendre le sens de la vie ? Comprendre ce qu’elle est et ce qu’elle n’est pas ? Une vie vaut moins par sa durée que par ce que l’on en fait. Lorsque je chemine avec un patient et sa famille, ils vivent le temps de cette présence, quelle que soit l’intensité de l’émotion.
    Certes, il y a dans ce moment du désespoir, mais je souhaiterais le définir. Si l’on vit d’espoir — dans un sens péjoratif — on ne vit pas dans le présent : on vit ailleurs, dans un conditionnel, une attente, une espérance qui se trouve souvent en dehors de la réalité. Le désespoir dont il est question ici fait plutôt référence au fait de renoncer à vivre d’espoir pour être en mesure de vivre dans le présent, ce qui va permettre d’agir, de vivre.

    Pleurer c’est toujours dire l’indicible. L’œil sec ne voit pas, n’entend pas, l’œil impassible de la connaissance ne trouve pas l’issue du labyrinthe. C’est pourquoi il existe un rapport évident entre la larme et la parole : cette larme comme une parole interdite, empêchée, une gorge qui se serre, nouée, mais surtout un chemin essentiel pour retrouver la parole.

    « Ne me secouez pas ; je suis plein de larmes. »Henri Calet
    nadia

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