mardi 8 décembre 2009

Identité et nationalisme ou l'Histoire au service des idéologies.

"Une Histoire qui sert est une Histoire serve"
Lucien Febvre, 1919.

L'enseignement de L’histoire est tenue pour l’une des causes de l’explosion agressive des nationalismes qui ont conduit à la guerre: une nouvelle génération d’historiens, anciens combattants pour la plupart, s’attelle au projet de rénover l’histoire. C’est dans ce cadre qu’il faut replacer la naissance de la revue Annales d’histoire économique et sociale, qui, à partir de 1929 et sous la houlette de Marc Bloch et de Lucien Febvre, entend ouvrir de nouveaux champs à l’histoire et promouvoir une «histoire totale» qui soit en même temps une «histoire-problème», c’est-à-dire consciente que les historiens, actifs dans le processus de connaissance, construisent leur objet sur la base des hypothèses qu’ils formulent.

jeudi 3 décembre 2009

Comment je t'Aime par Rabi'a



Rabi’a al-’Adawiyya,cinq siècles avant,c’est à dire au VIIIème, écrivait:

Comment je t’aime

De deux amours je T’aime:
L’un tout entier d’amour
Et l’autre parceque Tu est digne d’être aimé.
Le premier, c’est le soucis de me souvenir de Toi.
De me dépouiller de ce qui est autre que Toi.
Le second, c’est l’enlèvement de Tes voiles Afin que je Te voie.
Que je ne sois ni pour l’un ni pour l’autre louée
Mais louange à Toi pour l’un et pour l’autre !

mercredi 2 décembre 2009

Notre ideal démocratique offert (bombardé) aux Afghans...

Tout le monde aura bien vu quel simulacre de démocratie on offre au Afghans et surtout à la ménagère de moins de moins de 50 ans fervante supporteur des missions de Civilisation de nos troupes.
Mais que savons nous de notre brillant poulain, fleuron de notre démocratie exportée?

Hamid Karzai:
Après lecture de son état civil sur wikipédia, allons plus loin:
Hamid Karzai, the Prime Minister of Afghanistan, was a top adviser to the El Segundo, California-based UNOCAL Corporation which was negotiating with the Taliban to construct a Central Asia Gas (CentGas) pipeline from Turkmenistan through western Afghanistan to Pakistan.

Karzai, the leader of the southern Afghan Pashtun Durrani tribe, was a top contact for the CIA and maintained close relations with CIA Director William Casey, Vice President George Bush, and their Pakistani Inter Service Intelligence (ISI) Service interlocutors. Later, Karzai and a number of his brothers moved to the United States under the auspices of the CIA. Karzai continued to serve the agency's interests, as well as those of the Bush Family and their oil friends in negotiating the CentGas deal, according to Middle East and South Asian sources.
http://www.liveleak.com/view?i=59b_1225807900

Son frère aussi, "aurait" coopéré avec la CIA:
Ahmed Ouali Karzaï affirme coopérer avec des responsables civils et militaires américains, mais dément participer au trafic de drogue ou avoir reçu de l'argent de la CIA, ajoute le New York Times. L'agence de renseignement américaine n'a ni démenti ni confirmé ces versements.
http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2009/10/28/le-frere-d-hamid-karzai-aurait-coopere-avec-la-cia_1259575_3216.html

En plus des liens avec la Cia, les liens avec le milieu de la pègre et du traffic de drogue n'est jamais très loin du clan. Comme avec les cousins du président afghan:

Le 29 octobre 2001, en plein assaut contre les Talibans au pouvoir en Afghanistan, l’ambassadeur du régime en poste à Islamabad a donné une conférence de presse chaotique devant plusieurs dizaines de journalistes assis sur l’herbe. A droite du diplomate Taliban se tenait son interprète, Ahmad Rateb Popal, un homme imposant. Comme l’ambassadeur, Popal portait un turban noir et une énorme barbe en brousaille. Il portait aussi un bandeau sur son œil droit, un prothèse au bras gauche et sa main droite était déformée par des blessures infligées lors d’un accident de manipulation au cours d’une opération contre les Soviétiques à Kaboul.

Mais Popal était plus qu’un ancien moudjahidin. En 1988, un an avant l’évacuation de l’Afghanistan par les Soviétiques, Popal avait été condamné aux Etats-Unis pour conspiration de trafic d’un kilo d’héroïne. Son casier judiciaire indique qu’il a été libéré de prison en 1997.

En 2009, l’Afghanistan est désormais dirigé par le cousin de Popal, le Président Hamid Karzai. Popal a taillé sa barbe et est devenu un homme d’affaires richissime, avec son frère Rachid Popal, qui avait plaidé coupable dans une autre affaire d’héroïne en 1996 à Brooklyn. Les frères Popal contrôlent le gigantesque Watan Group en Afghanistan, un consortium dont les activités couvrent les télécommunications, le transport et, plus important, la sécurité. La société Watan Risk Management. Une des entreprises de Watan, qui joue un rôle clé dans l’effort de guerre, est chargée de la protection des convois de camions afghans entre Kaboul et Kandahar qui transportent du matériel américain.
Source: thenation.com Aram Roston
Traduction partielle par VD pour le Grand Soir

Il y a de nombreuses sources qui indiquent les liens de la naissance du la culture du pavot pour financer la guerre des Moudjahiddins soutenue par al CIa contre l'URSS.
La renaissance de la culture du pavot deuis 2001 pour arriver à produire 90% de l'opium du monde...a du tenter bien des chefs de clans, talibans et politiques au pouvoir. Et qui place qui?
Les militaires eux meme disent laisser pousser le pavot car ils craignent la vengeance populaire....
tous le monde est content.
tout le monde touche au buttin.
Et nous, derrière nos petits écrans, nous croyons que la paix avance, que la démocratie s'installe et que la mission de cilivisation que notre président nous a vendu le 14 juillet dernier, pour sauver les petites filles dont on coupe les mains est une réusslite!
Foutaise!
Et ces femmes et nous, sommes les cocus de mensonge dEtat.
Il aura un jour un Afghanistan Gate.

Notre mission: former l'armée Afghane....un désastre!

Notre gouvernement annonce sa volonté d'accélerer la formation d'une armée afghane! mais quel désastre! et avec quels moyens! Lisez ceci!:

Mals recrutés (multi-ethniques, mercenaires, futurs ex-talibans ou guerilleros), mal payés, 1/3 s'en vont rapidement:

"La situation est encore plus critique dès qu'on touche aux soldes des soldats afghans, sujet sensible. Le coût de cette guerre est d'ailleurs disproportionné face à l'enjeu des soldes : une seule mission, sans tir, d'un chasseur-bombardier moderne équivaut presque en moyenne à la solde mensuelle d'un bataillon afghan, précise-t-il."

“Il suffirait probablement de doubler la solde des militaires afghans (soit environ 200 à 300 millions de dollars par an, dans une guerre qui en coûte plus d'un milliard par semaine aux seuls contribuables américains) pour, d'une part, diminuer sensiblement le taux de désertion et d'autre part attirer les guerriers qui se vendent au plus offrant.”

Source: Michel Goya, un expert de l'Institut de recherche stratégique de l'Ecole militaire (Irsem), dépendant du ministère de la Défense.

il y aura t il un droit de regard, un débat à l'assemblée? un vote? une stratégie claire fiable sur 2 ans?

Comment la Coalition finance les Talibans

8 ans de guerre , 500 milliards de dollards dépensés. Il faut se rappeler l'ordre de mission inital:

Détruire le régime Taliban, les camps d'Al Qaeda et ses soldats, ses responsables Mollah Omar, Ayman Alzawary, Ben Laden, et les 22 ministres talibans.

Aucun ne furent arrétés. L'Etat major et nos politiques négocient la paix globale avec les talibans. et la paix, locale vallée par vallée comme l'ont fait les italiens dans la vallée où sont mort les Français.

Qu'en est il de ces 500 milliards, à quoi servent 'ils?

Premièere info: moins de 10% de la somme revient à la population...C'est notre ministre Kouchner qui le dit! où va le reste?

1/4 de l'argent investi en afghanistan (les promesses de dons en dollars de l'OTAN) revient dans nos pays (entrrprise de btp, logisitque, sécurité,par exemple:

"Les montants consacrés ces deux dernières années à la location de camions et de camionneurs afghans représentent 10 % du PNB annuel de l’Afghanistan. NCL, la société dirigée par le fils au carnet d’adresse impressionnant du ministre de la défense, a trouvé là un véritable filon d’or."

"En fait, les officiels militaires américains à Kaboul estiment qu’un minimum de 10 pour cent des contrats de sous-traitance du Pentagone – des centaines de millions de dollars – sont versés aux insurgés. Le secret du transport routier en Afghanistan, c’est de garantir la sécurité sur les routes dangereuses, contrôlées par des chefs de guerre, des milices tribales, des insurgés et des commandants Talibans. Le cadre américain avec qui j’ai parlé a été précis à ce sujet : « En fait, on peut dire que l’armée paie les Talibans pour ne pas se faire tirer dessus. C’est l’argent du Ministère de la Défense ». Tout le monde semble être d’accord là-dessus.

« La plupart des escortes sont réalisées par les Talibans, » m’a dit un officiel d’une société de sécurité afghane. C’est un pachtoune et un ancien moudjahidin qui connait bien la situation militaire et l’industrie de la sécurité. Il travaille pour une des sociétés qui transportent le matériel US. « Maintenant que le gouvernement est si faible, » a-t-il ajouté, « tout le monde paie les Talibans. »

Source: thenation.com Aram Roston
Traduction partielle par VD pour le Grand Soir

Obama, Gorgatchev et le péril Afghan

Au moment où Obama offre cmme solution afghane la fuite en avant, petit rappel à la mémoire:

Le 13 novembre 1986, Mikhaïl Gorbatchev déclarait devant le Politburo du parti communiste de l'Union soviétique : "Nous combattons en Afghanistan depuis déjà six ans. Si notre approche ne change pas, nous continuerons à combattre encore 20 ou 30 ans. Quoi ! Allons nous combattre sans fin en montrant que nos troupes ne sont pas capables de gérer la situation ? Il nous faut sortir de ce ce processus aussi vite que possible". Toute comparaison de ce discours, resté à l'époque secret, avec la situation actuelle n'est que pure coïncidence...

Comme l'explique Bennet Ramberg, expert américain en stratégie dans un article du Huftington Post:

"l'histoire suggère que, lorsque les dysfonctionnements politiques internes dépassent les tentatives extérieures de stabilisation, se retirer au plus vite est dans l'intérêt de la puissance occupante".